Dimanche ordinaire en l’église Saint-Martin à Pecq dans le diocèse de Tournai. C’est pourtant là qu’une messe d’action de grâce est concélébrée par le vicaire épiscopal, les prêtres de l’Unité Pastorale et les diacres du doyenné. La célébration est animée par la chorale Saint-Martin. Et c’est en présence du Pouvoir Organisateur, des enseignants et des élèves de l’école paroissiale que la communauté du Val de l’Escaut remercie quatre religieuses qui s’apprêtent à quitter la commune.
Bientôt 120 ans… Le 23 septembre 1894, les premières Sœurs de la Divine Providence de St-Jean-de-Bassel (Moselle France) arrivent dans la région tournaisienne. Elles ouvrent les premières classes d’une école qui ne cessera de se développer. Aujourd'hui, les religieuses de la Divine Providence qui quittent les bords de l’Escaut ne sont plus que cinq…
Sœur Marie-Guibert est d’origine belge. Enseignante de formation et de profession, elle a enseigné à Pecq et à Lessines. Elle fut directrice de cet établissement durant de nombreuses années. Elle prononça ses vœux de profession de foi en 1944 et revient définitivement à Pecq en 1977. Sœur Marguerite-Marie est originaire de Tournai. Enseignante de formation et de profession, elle enseigna à Latine et à Baulers. Elle prononça ses vœux de profession de foi en 1944. Durant sa pension, elle revient à Pecq pour raison de santé et rejoint, il y a quelques mois, la maison de repos située à St-Jean-de-Bassel. Les trois autres religieuses sont arrivées, plus récemment, à Pecq. Sœur Raphaëlle, en 2003. Française de naissance et religieuse depuis 1953, elle a une formation d’enseignante. Elle devient très rapidement économe générale de la Congrégation. Elle se déplace pour vérifier les comptabilités et la bonne gestion financière de chaque maison religieuse. Sœur Raphaëlle rejoint la Maison de repos de Siersthal. Pour la petite histoire, c’est à 3 km de là, qu’une grotte fut érigée en remerciements de la guérison de sa maman. C’était il y a 82 ans. Sœur Alix, Française de naissance, a prononcé ses vœux en 1957. Elle a répondu aux souhaits formulés par ses supérieurs en exécutant les différentes missions confiées en puisant sa force et sa volonté dans la richesse de sa foi chrétienne. Sœur Alix a été en mission au Mali durant 4 années. Arrivée à Pecq en janvier 2003 pour se mettre au service de la petite communauté religieuse, elle a préparé les enfants à la Profession de Foi durant quelques années. Elle rejoint la maison de repos située à St-Jean-de-Bassel avec ses consœurs. Et Sœur Dominique? Française, également de naissance, est entrée en religion en 1955. Infirmière de formation et de profession, elle fit "le domicile" durant 40 ans dans le département de Seine et Marne. Arrivée à Pecq en 2005, pour jouir d’un repos bien mérité, elle accompagne les autres religieuses pour St-Jean-de-Bassel.
Les paroissiens de Pecq regrettent déjà le vide laissé. Même s’ils comprennent très bien les motifs qui occasionnent un départ vers de lointains horizons….
Jules Jooris (bénévoles mcbf.be)/tg/«Dimanche-LeValdel’Escaut»