Le coach national des Diables rouges est, sans aucun doute, l’homme le plus populaire du moment en Belgique. Marc Wilmots a amplement mérité cet honneur. Si l’ancien joueur ne fut pas – de son propre aveu – un sénateur d’exception, il est devenu un des principaux artisans du redressement et de l’actuel état de grâce de notre équipe nationale de football. Je ne connais pas suffisamment ce sport pour commenter son travail de coach, mais je salue le style Wilmots. L’homme dégage la simplicité, le réalisme et l’exigence. Avec lui, on est loin de ces entraîneurs qui ne fonctionnent qu’à la rémunération et aux effets d’annonces. Wilmots ne traite pas ses joueurs comme des stars. Il leur insuffle la modestie et la rigueur. Il respecte les particularités culturelles des joueurs flamands et wallons – serrant la main des premiers et embrassant les seconds – mais ne fait pas du football une affaire communautaire. Et puis – le soir de la victoire contre la Croatie, il ramène aux vraies valeurs. Quand un journaliste lui demande à qui il pense en cette soirée de triomphe, Wilmots répond sans hésiter: « A mon épouse et à mes enfants ». Chapeau coach et merci!
A l’esprit Wilmots, je voudrais associer celui d’un autre père de famille: André Dusausoy, père de Thomas – un étudiant en 3ème année d’étude à l’UCL qui s’est tué en chutant d’un pont, vendredi dernier, après une soirée bien arrosée. Au lieu de cracher son chagrin et sa révolte à la face du monde, le père endeuillé réagit en écrivant…
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