Bruxelles – Une ville, des visages, une foi


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Bruxelles – Une ville, des visages, une foi
Par Manu Van Lier
Publié le - Modifié le
2 min

DSC_4288Dans 'Ville à vivre', pas de grands discours ni de leçons de morale, juste des regards et des histoires simples de personnes ancrées dans la ville qui témoignent de leur engagement, de leur foi.

Tous les mois depuis trois ans, le site 'Ville à vivre' propose un nouveau visage de Bruxelles qui se livre au cours d'un témoignage en vidéo. Des personnes issues du quotidien: jeunes, adultes ou aînés de toutes origines. Ces portraits invitent à considérer Bruxelles comme une ville solidaire, à construire ensemble, une ville où il fait bon vivre et qui prend sur elle d’épauler, d’accompagner, de soutenir les personnes en marge. C’est de cette Eglise à taille humaine que 'Ville à vivre' veut être le reflet: une Eglise aux portes toujours ouvertes, pour qui s’adresse à elle.

Qui sont ces témoins ?

Le cœur du site, ce sont 25 témoignages qui portent sur la foi et la vie quotidienne, les jeunes, la solidarité ou encore l’enseignement. "L’idée est d’interviewer des personnes ‘ordinaires’, des quidams, dans le beau et plein sens du terme et donc, pas forcément des gens de la boutique, ni avec des engagements ecclésiaux particuliers, ni même ‘nécessairement engagés’. " témoigne Marie-Françoise Boveroulle, responsable du projet. Trouver des témoins pour Ville à vivre, c’est véritablement chercher une aiguille dans une botte de foin. C’est comme ‘fouiller l’anonymat’; et donc cette première partie du boulot est souvent très longue et difficile: ça se fait ‘via via’: la personne que j’ai contactée connaît quelqu’un qui connaît quelqu’un...

Rien à dire… pas si sûr !

"Les personnes sont en général très étonnées que l’on prenne contact avec elles et qu’on soit intéressé par leur histoire", explique Marie-Françoise Boveroulle. Dans Ville à vivre, pas de grands noms ni de grandes pointures. Les témoins se nomment tout simplement Sébastien, Monica, Marie, Philippe, Dédée ou Ines. Ces personnes pensent souvent ‘n’avoir rien à dire’, pourtant leur histoire parle d’un sujet qui les touche de près, de manière à faire émerger, même imperceptiblement, le chemin de foi qui habite leur vie. "La foi, ce n’est pas d’abord un dogme, c’est un espace" souligne Marie-Françoise Boveroulle . "La foi, n’est pas une chose que l’on sait, que l’on possède, dont on est sûr, quelque chose d’immobile et d’immuable: on l'expérimente, on l'entrevoit, on vit avec et elle grandit peu à peu en nous. Le travail de la foi en chacun est indicible, mais il se laisse apercevoir au travers des parcours de vie des témoins que nous avons rencontrés".

Pour découvrir la nouvelle campagne axée sur le deuil et sur le monde de l’enseignement, rendez-vous sur www.villeavivre.be

Manu VAN LIER


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