Tu ne t’appelleras pas “Jérusalem”


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Tu ne t’appelleras pas “Jérusalem”
Par La rédaction
Publié le - Modifié le
3 min

bebeC'est l'histoire d'un couple d’Israéliens ayant donné naissance à une petite fille qu’ils voulaient prénommer "Jérusalem".
Pourtant, en allant à la maison communale de Bruxelles, ils se sont vu refuser ce prénom. Ils devront donc faire appel à l’Ambassade israélienne afin d’appeler leur enfant comme ils le désirent.

Alinadav et Hagar Hyman, tous deux de nationalité israélienne, décident en 2010 de venir s’installer dans la capitale belge afin de trouver du travail et de fonder une famille.
En ce qui concerne la vie professionnelle, ce jeune couple ne rencontre aucuns soucis. Hagar devient agent de sécurité pour la compagnie aérienne "El Al" et sa femme, Alinadav, obtient un poste au parlement européen.
De plus, une petite fille est venu contribuer il y a peu au bonheur du jeune couple.
Cependant, un petit souci est apparu au sein de cette famille: le prénom voulu pour leur fille n’a pas été accepté par la commune de Bruxelles. "Nous avons décidé d’appeler notre premier enfant 'Jérusalem'", dit le père. Etrange? Pas tant que cela: "Nous avons grandi à Jérusalem, nous nous y sommes rencontrés et cette ville nous manque", complète le nouveau père. Pour le couple, donner ce prénom à leur enfant coule donc de source. Mais pour la commune de Bruxelles, il en est autrement.

Bethléem, oui… Jérusalem, non
Lorsque la mère est venue déclarer la naissance de sa fille, le greffier n’a pas accepté ce nom étant donné qu’il ne figurait pas sur la liste des noms valides… Etonnamment, l'employé de l'Etat civil lui a proposé "Bethléem". La jeune femme ne comprit pas ce choix puisqu’à ses côtés se trouvait un père finlandais qui venait de déclarer sa fille avec un nom finnois composé de 25 lettres.
Cependant, le greffier proposa aux parents qu'ils fassent une demande d’acceptation du prénom "Jérusalem" à l’ambassade israélienne. Dans ce cas-là, l’enfant pourra porter ce prénom.
Toutefois, la petite fille n’est toujours pas reconnue. L’ambassade, jusqu’à hier, ne fournissait pas de services suite à la grève du ministre des affaires étrangères.

Sur les réseaux sociaux, les avis divergents. Certains disent que c’est romantique, beau, et que chacun est libre d’appeler son enfant comme il le souhaite. D'autres, par contre, critiquent en disant que c’est de l’inconscience, que l’enfant sera sujet de moquerie, que c'est normal de refuser le nom d’une ville assez polémique et enfin, que c’est de la provocation…
En attendant de savoir si les parents vont obtenir gain de cause ou non, on peut remarquer qu’il y a une tendance à prénommer de plus en plus souvent ses enfants de façon originale; ce qui pose problèmes lors de la déclaration, comme ce fut le cas il y a quelques années avec un couple qui voulait appeler leur fille "Like" en l’honneur de Facebook.

Delphine Durré

Catégorie : L'actu

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