La formule est de Mgr Brunin, évêque du Havre, qui était l’invité, ce samedi 16 mars, de la troisième rencontre des acteurs du Chantier Paroissial à Ciney. Il est notamment intervenu sur le thème de »la mission de l’Eglise, actualisée par nos communautés ». Pour l’écouter, une bonne centaine de personnes sont venues des quatre coins du diocèse.
Après un moment de prière, Mgr Brunin, évêque du Havre, a pris la parole pour un enseignement sur le thème de ‘la Mission de l’Eglise, actualisée par nos communautés’. Le prélat français part d’un constat: »Rien de ce qui touche l’Humain n’est étranger à Dieu. On ne peut pas penser l’Eglise, sans réfléchir à la relation qu’elle entretient avec la société ». Mais quel type de rapport établir avec la société, sachant que celle-ci a pris congé des repères qu’elle avait jadis puisés dans la tradition judéo-chrétienne? L’évêque du Havre voit plusieurs comportements possibles: la peur et le repli sur soi, ou bien le dialogue. Cette dernière attitude, prônée par le Concile Vatican II, est à encourager.. Et de poursuivre: »Qui dit dialogue, ne dit pas pour autant silence. La parole de l’Eglise doit être forte et audible, et au besoin protestataire ou exhortative ». Par ce dialogue avec la société, l’Eglise prolonge en fait cette relation que Dieu veut avec le monde. L’Eglise se doit de révéler Jésus-Christ à la société afin de la conduire sur un chemin de Salut. C’est la mission reçue de Dieu lui-même. »Nos communautés sont l’expression visible du dessein du Père qui envoie son Fils et l’Esprit. Et en ce sens, nous devons nous mettre à l’ouvrage! Nos paroisses ne sont pas des salles d’attente où l’on se repose en attendant Jésus. Nous sommes en mission dans le monde ». Dans l’après-midi, Mgr Brunin a poursuivi son exposé et a précisé les exigences à satisfaire pour que nos communautés deviennent des signes d’Evangile.
De l’équipe diocésaine du Chantier Paroissial du diocèse de Namur-Luxembourg, l’abbé Pascal Roger en a parlé dans son mot d’introduction à la troisième journée de rencontre des acteurs du projet. Une équipe mise en place il y a quelques années, et qui a non seulement réalisé un travail de sensibilisation dans les différents doyennés, mais qui a aussi contribué à le mettre en œuvre de façon concrète. L’abbé Roger a insisté sur le concept de ‘chantier’: »Ce n’est pas abouti, nous sommes toujours en route. Nous empruntons un chemin de renouveau permanent.’
A.S.
La suite de ce reportage d’Alain Savatte sur le site Diocèse de Namur