Lors de l’Angélus, le 6 janvier, Benoît XVI a encouragé les fidèles à continuer à chercher Dieu sans jamais céder face au découragement et à la critique. Le même jour, lors de la messe d’ordination de quatre nouveaux évêques dans la basilique Saint-Pierre, le pape a encouragé les pasteurs de l’Eglise à contredire avec courage les orientations dominantes.
"En cette solennité de l’Epiphanie du Seigneur, à l’exemple des mages d’Orient, j’invite chacun à chercher Dieu avec simplicité d’esprit, sans succomber face au découragement et à la critique", a affirmé le pape en saluant les pèlerins hispanophones. Dieu, a encore assuré Benoît XVI "n’a de cesse de frapper à la porte de notre cœur", et "rencontrer Dieu est ce qui peut arriver de mieux à un homme".
En s’adressant aux pèlerins en français, Benoît XVI a rappelé que l’Epiphanie manifestait que le salut apporté par le Christ était pour tous. "En adorant cet enfant, c’est-à-dire en croyant qu’il est Dieu, notre sauveur et notre roi, recevons la mission qu’il nous confie : le faire connaître à ceux qui nous entourent". Et le pape de conclure : "Soyons comme une étoile pour les personnes qui cherchent l’espérance et repartons de la crèche comblés de la joie de Noël".
Une belle occasion de rappeler que les actes de charité déployés par le pape sont multiples. Au cours de l'année 2012, on a dénombré 388 conflits armés, dont 20 à haute intensité, 69 crises humanitaires déclarées, 41 appels désespérés auxquels donner une réponse immédiate. Des chiffres qui reflètent la situation dramatique dans laquelle se trouve une grande partie de la population mondiale et qui reflètent l’engagement de Cor Unum – l’organisme qui a pour tâche de distribuer la charité du Pape – au cours de l’année qui vient de s’écouler.
Syrie, Libye, Bangladesh, Soudan du Sud, Bolivie, Paraguay : tels sont quelques-uns des pays dans lesquels l’intervention de ce dicastère a été la plus importante en 2012, une année qui a été caractérisée, entre autres, par la réforme structurelle de Caritas Internationalis, "une fédération fondamentale – dit Mgr Giampiero Dal Toso, secrétaire de Cor Unum, – pour rendre encore plus efficace l’intervention de l’Eglise", et par la publication du motu proprio Intima Ecclesiae natura, à travers lequel on a voulu "réaffirmer la communion ecclésiale profonde entre les organismes de charité catholiques en la personne de l’évêque", qui devient ainsi un garant de la charité de l’Eglise.
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