Le premier week-end du mois de janvier, les pâtissiers préparent des galettes au cœur d’amandes. Occasions d’un dessert ou goûter partagé en famille, les galettes des rois sont présentes dans nos contrées depuis environ sept siècles. Pour la plus grande joie des gourmands… mais pas seulement.
C’est donc le jour de l’Épiphanie, jour de la « manifestation » de Dieu aux hommes, que l’on partage ce gâteau en autant de portions que de convives, plus une, la part spécialement réservée au plus pauvre, que l’on nomme aussi la « part du Bon Dieu ». La fève en porcelaine contenue dans la préparation symbolise la promesse d’une nouvelle vie. La forme ronde de la galette n’est pas sans évoquer la plénitude ou le soleil.
Traditionnellement, les mages sont au nombre de trois : Melchior, Balthazar et Gaspard. Par leurs trois couleurs de peau, ils symbolisent l’universalité du salut. Et dans les icônes, ils sont représentés aux trois moments-phares de la vie : la jeunesse, la maturité et la vieillesse. À travers eux, c’est toute l’humanité qui est en marche vers l’étoile de Dieu.
A. T.