La rencontre avec le nouveau Patriarche copte orthodoxe Tawadros II au Monastère de S. Bishoi a été l’une des étapes phare de la visite en Egypte du cardinal Leonardo Sandri. Pour le préfet de la congrégation des Eglises Orientales, il est urgent d’entendre la souffrance des coptes.
Cette visite intervient à un moment critique pour la nation égyptienne. Les récentes évolutions inquiètent les chrétiens. Une situation que le cardinal Sandri n’a pas éludée. Lundi soir, au cours d’une messe à Alexandrie, il a évoqué les épreuves et les souffrances, que connaissent les communautés chrétiennes en Egypte et dans les pays d’Orient, les divisions intérieures et extérieures, le dialogue parfois difficile mais toujours à renouveler avec les institutions, des défis - a-t-il dit -qui ne doivent pas freiner les aspirations chrétiennes à la paix et au salut.
Les chrétiens du Moyen-Orient sont des citoyens à part entière
En cette période tourmentée pour la nation égyptienne, le cardinal Sandri a voulu citer un passage de l’Exhortation apostolique post Synodale sur le Moyen-Orient, pour réaffirmer avec force que les catholiques doivent jouir de la pleine citoyenneté dans cette région du monde et ne pas être considérés comme des citoyens ou des croyants de seconde zone. « C’est en raison de Jésus qu’ils sont sensibles à la dignité de la personne humaine et à la liberté religieuse qui en découle. C’est par amour de Dieu et de l’humanité que les chrétiens ont construits des écoles des hôpitaux et diverses institutions où tous sont accueillis sans discrimination ».
La rencontre du préfet de la Congrégation pour les Eglises Orientales avec le nouveau patriarche copte était programmée dans le cadre de la célébration du centenaire de la Congrégation des religieuses égyptiennes du Sacré Cœur, aujourd’hui présentes également au Soudan et en Tunisie et l’inauguration à Charm el-Cheik d’une église consacrée à Notre Dame de la Paix.
MVL/news.va