De façon exceptionnelle, Benoît XVI a reçu au Vatican, le 11 janvier, en fin d’après-midi, les quelque 130 hommes de la Gendarmerie vaticane. Peu avant la rencontre, le Saint-Siège a précisé que le pape désirait accorder cette audience pour manifester aux gendarmes de l’Etat de la Cité du Vatican sa gratitude après une période où ils avaient été appelés à répondre à des défis "particulièrement difficiles".
Devant les gendarmes réunis dans la Salle Clémentine au Vatican, en présence du cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, Benoît XVI a remercié la Gendarmerie vaticane pour son travail "généreux". Il s’agit d’un service plus que jamais "utile au déroulement tranquille et sûr de la vie quotidienne et des manifestations de la Cité du Vatican", a-t-il affirmé.
Avant le discours du pape, le commandant de la Gendarmerie, Domenico Giani, avait pris la parole pour souligner que les difficultés n’avaient pas manqué au cours de l’année 2012. "Tout a toujours été accepté et vécu dans la fidélité à notre mission", a-t-il encore assuré. Selon Domenico Giani, les gendarmes sont conscients de la nécessité d’affiner toujours davantage leur professionnalisme, tout en sachant que le pape apprécie leurs "efforts, bien que limités par la fragilité humaine".
La Gendarmerie vaticane montrée du doigt dans l'affaire "Vatileaks"
L’année 2012 a été marquée au Vatican par l’affaire "Vatileaks" et la condamnation de Paolo Gabriele, ancien majordome de Benoît XVI, pour vol aggravé de documents confidentiels. La Gendarmerie vaticane a été montrée du doigt à différentes reprises au cours de cette période et plusieurs de ses membres ont été appelés à témoigner lors des procès de Paolo Gabriele et de son complice, Claudio Sciarpelletti, notamment le commandant, Domenico Giani.
A.L/apic/imedia
Ci-dessous, une vidéo de CTV publiée le 12 janvier 2013 :