Tancrémont: Le Vieux Bon Dieu


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Tancrémont: Le Vieux Bon Dieu
Par La rédaction
Publié le - Modifié le
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Tancrémont… Son fort, qui défendit la ville de Liège durant la Seconde Guerre mondiale; ses tartes au riz, de réputation plus que nationale; son sanctuaire, où trône une croix du IXe siècle. Entre Pepinster et Louveigné, Tancrémont est un lieu à part, une halte incontournable pour les chercheurs d'insolite.

Elle ne paye pas de mine cette chapelle, mais son environnement fait que le pèlerin s'y sent bien, comme chez lui, lorsqu'il franchit l'allée qui le mène au cœur du sanctuaire; là où la rencontre avec le Vieux Bon Dieu se fait en toute simplicité et dans un grand recueillement. C'est vrai qu'il est vieux; il est laid aussi; efflanqué, un peu voûté, bois de tilleul sur croix de chêne; on dirait même qu'il a renoncé à faire bonne figure devant les milliers de pèlerins de passage à Tancrémont. Et pourtant… Pourtant, il est en gloire ce Christ; tout d'abord par son âge vénérable, ensuite par son histoire, et enfin par son aura exceptionnelle.

Obscures origines
Si ses origines sont obscures, elles sont aussi très lointaines. Une datation au carbone 14 indique que le Christ de Tancrémont porte bien son nom de Vieux Bon Dieu, puisqu'il aurait été sculpté lors d'une période allant de l’an 810 à l’an 965. La croix qui le porte avait, quant à elle, la forme d'un tau, un T, et, aurait été modifiée plus tard par l'ajout d'une partie supérieure, pour qu'elle forme une croix latine...

Sylviane Bigaré

Lire l'entièreté de l'article dans le journal Dimanche Express du 9/1/13

Catégorie : Belgique

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