Oui à des écoles en lien avec la réalité familiale


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Oui à des écoles en lien avec la réalité familiale
Par Angélique Tasiaux
Journaliste de CathoBel
Publié le - Modifié le
3 min

Le 6 décembre, les enfants sont heureux. Récompensés de leur innocence, de leur sagesse ou de toute autre qualité, ils ont, pour la plupart, été entendus par le grand saint. Pourtant, ceux qui sont aujourd’hui en 6e primaire - et leurs parents ! - ne sont pas tous pleinement réjouis. Pour eux, le processus d’inscription en 1e secondaire est déjà lancé et angoisses et inquiétudes deviennent leur quotidien.

Les parents et les enfants concernés pensent ne pas être entendus par les responsables politiques et la colère gronde. Vivre pendant des mois dans l’incertitude de savoir où la scolarité sera poursuivie est intenable. Cela vaut particulièrement pour les zones où la pression démographique est forte et où la plupart des écoles sont complètes avec, le plus souvent, de longues listes d’attente. Nous pensons particulièrement au Nord-Ouest de Bruxelles ; cependant il faut reconnaître que le phénomène s’étend aujourd’hui aux grands centres urbains.

Un choix qui relève de la responsabilité parentale

Le choix d’une école est un acte fondamental dans la responsabilité éducative des parents. Le décret qui régit l’inscription en 1e secondaire leur enlève en grande partie ce choix. De nombreux chefs d’établissement sont témoins des efforts faits dans les familles pour faire correspondre, en termes de choix pédagogiques et de projet d’établissement, l’école secondaire à l’école primaire. Ceci dans la perspective d’assurer le continuum pédagogique tant prôné en matière de réussite scolaire par la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Un danger imminent

L’UFAPEC (l'Union Francophone des Associations de Parents de l'Enseignement Catholique) tire, une fois de plus, la sonnette d’alarme ! Si des améliorations du décret ne voient pas le jour, la situation deviendra ingérable pour tous. Les responsables du dossier doivent avoir le courage politique de reconnaître les spécificités régionales et prendre les mesures qui s’imposent pour que chaque enfant puisse vivre sereinement son parcours scolaire. Cela passera par la création urgente de places dans les écoles existantes où la demande est forte, et de création de nouveaux établissements d’enseignement. Pour cela, les moyens doivent être donnés aux réseaux afin qu’ils puissent offrir un enseignement de qualité accessible à tous et visant la réussite scolaire de chacun.

Il y a urgence ! Et devant l’urgence, la patience n’est pas de mise... Ce sont des actes courageux du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui sont aujourd’hui attendus par les parents qui souhaitent être rencontrés dans leurs légitimes demandes et voir le parcours scolaires de leurs enfants s’effectuer dans la sérénité.

Des réponses concrètes

L’UFAPEC réclame donc que des moyens suffisants soient débloqués, que soit revu le décret inscription et que son évaluation en profondeur soit faite. L’UFAPEC demande encore que des critères dans le calcul de l’indice composite soient réformés pour tenir compte de la réalité des situations familiales actuelles et trouver une réponse satisfaisante pour tous !

UFAPEC/at


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