Vous le savez… La rédaction des Médias Catholiques est partie sur « les pas de Sœur Emmanuelle ». Vous avez déjà pu suivre la visite guidée de l’hôpital d’Abou Zaabal et écouter le témoignage de Dahlia. Aujourd’hui, nous nous rendons sur la colline du Mokattam. Le plus célèbre des sept quartiers du Caire est peuplé par les Zabâllîns (chiffonniers). Il se chuchote que Sœur Emmanuelle y avait un fils… « spirituel », « adopté » à l’âge de 11 ans. Un reportage de nos envoyés spéciaux en Égypte. A découvrir dans le dossier spécial du journal Dimanche.
« Le fils de la Sœur ? Vous verrez, il est connu comme un vieux loup blanc », nous dit Alhy, le chauffeur. Le véhicule longe l’un des nombreux affluents du Nil. Les ordures s’amoncellent sur le bord de la route. Dès notre arrivée, le « téléphone arabe » fonctionne. Très rapidement, nous trouvons Romani Badir. La sympathie s’installe et, sans trop se faire prier, l’homme nous raconte son histoire…
« Je suis né en 1969 dans le bidonville d’Imbaba qui fut rasé deux ans plus tard. Ma famille s’est alors installée ici au pied de la montagne du Mokattam. Dès l’âge de 4 ans, j’ai accompagné mon père pour garder la charrette dans la rue pendant qu’il ramassait les poubelles des appartements. Je me levais à 3h00 le matin. Mais cela ne m‘empêchait pas de fréquenter l’école après la récolte. Après avoir franchi la Cité des morts, j’avais encore deux heures de marche. A 11 ans, j’ai vu arriver sur notre colline une petite dame que voulait consacrer sa vie pour nous aider…."
Cliquez ICI pour lire la suite dans le journal Dimanche du 16 décembre.
MH et TGr avec Bernard BAUMANS - Collaborateur MC (bénévole)
Regardez le reportage vidéo sur www.solidariteabuzaabal.be
(Ré)Écoutez l’émission Radio : Il était une foi… Abû Za’ Bal