Le magazine économique américain « Forbes » a classé Benoît XVI en 5e position du classement des personnalités les plus puissantes du monde, pour l’année 2012. Le pape avait déjà occupé ce rang en 2010, avant d’être rétrogradé à la 7e place en 2011.
Benoît XVI arrive dans ce classement annuel après le président américain Barack Obama, la chancelière allemande Angela Merkel, le président russe Vladimir Poutine, et le fondateur de Microsoft Bill Gates. Il devance, en revanche, le président de la Réserve fédérale américaine Ben Bernanke et le roi d’Arabie Saoudite.
Quatre facteurs ont été pris en compte pour sélectionner ces personnalités, précise le magazine « Forbes » : le nombre de personnes sur lesquelles elles exercent leur pouvoir, les ressources financières qu’elles contrôlent, leur influence dans plusieurs domaines et, enfin, la manière dont elles exercent leur pouvoir pour changer le monde.
« Forbes » analyse ainsi l’action de Benoît XVI : « Selon la doctrine de la suprématie pontificale, le pape exerce ‘un pouvoir suprême, entier, immédiat et universel’ sur les âmes de 1,2 milliard de catholiques dans le monde entier ». Ces derniers s’en remettent à la parole du pape, poursuit le magazine, « pour les décisions concernant leur vie privée, dont le contrôle des naissances, l’avortement, le mariage et l’euthanasie ».
« Forbes » explique néanmoins que le pape doit faire face à des dissensions, y compris au sein de l’Eglise. Le journal relève notamment « le féminisme radical » des religieuses américaines. En tant que dirigeant de la Cité du Vatican, Benoît XVI est aussi un chef d’Etat, précise encore le magazine.
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