Le débat est relancé dans l’édition du 28 novembre du journal Le Soir. Pour le Pr Philippe Van Parijs, l’étiquette « catholique » est en sursis. Elle serait ambiguë à l’étranger et potentiellement discriminante en Belgique vis-à-vis des jeunes musulmans. Mais pas question de renier l’héritage chrétien pour autant dit le professeur d’éthique économique et sociale qui souhaite une relation plus « relax » avec le « C ».
Interrogé à son tour sur la question, Etienne Michel, directeur du Secrétariat de l’enseignement catholique (Sgec) répond que l’enseignement catholique se définit par son projet et non par son public. « Cet enseignement est immergé dans la société et son public traduit la diversité de cette société », explique le directeur du Segec qui estime que « la tradition chrétienne constitue une référence pertinente sans prétendre être une référence exclusive ».
P.G.