L’ONU dit NON aux mutilations génitales féminines


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L’ONU dit NON aux mutilations génitales féminines
Par Jean-Jacques Durré
Publié le - Modifié le
2 min

Le 26 novembre, l'ONU a adopté une résolution contre les mutilations génitales féminines (MGF). Ces mutilations sont répandues dans 28 pays d’Afrique, mais également au Yémen, en Irak, en Malaisie, en Indonésie et dans certains groupes ethniques d’Amérique du Sud.

C'est un immense encouragement pour les organisations de la société civile qui luttent pour mettre fin à cette pratique destructrice, s’est félicité Amnesty International.

"Les mutilations génitales féminines nous concernent tous : qu’une fillette ou une jeune femme puisse être maintenue de force et mutilée constitue une violation de ses droits humains. Fait choquant, on estime à trois millions le nombre de filles concernées chaque année", a affirmé José Luis Díaz, représentant d'Amnesty International auprès des Nations unies à New York.

Pour l'ONG, la résolution de l’ONU est une piqûre de rappel pour les gouvernements, qui doivent mettre en place, au-delà des lois, des plans d’action au niveau national, afin de sensibiliser les populations.

Cette résolution sur les mutilations génitales féminines adoptée par la Troisième Commission des Nations Unies devra être entérinée en séance plénière par l’Assemblée générale en décembre. Bien qu’elles ne soient pas juridiquement contraignantes, les résolutions de l’Assemblée générale de l’ONU ont un poids moral et politique considérable.

V-DAY

Exemple de mouvement mondial activiste pour faire cesser la violence envers les femmes et les filles, V-DAY est un catalyseur qui promeut des évènements créatifs qui permettent aux organisations anti-violence existantes de sensibiliser le grand public, de lever des fonds et de trouver un deuxième souffle. Regardez ce reportage sur V-DAY en République Démocratique du Congo...

A.L/Amnesty International

Catégorie : L'actu

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