Des femmes autochtones et paysannes du Venezuela, Guatemala et Pérou, affectées par des projets de développement, rencontrent du 26 novembre au 9 décembre 2012, à Genève, Bruxelles et Londres, des leaders internationaux. Menacées par des grands projets de développement, elles veulent sensibiliser à une autre idée du développement.
Les agricultrices sud-américaines initieront un dialogue avec des parlementaires, des représentants de la Commission européenne, des fonctionnaires internationaux, des délégations d’Etats et des ONG actives dans le domaine des droits de l’homme. Leur objectif est d’accroître la visibilité et les préoccupations de 20 millions de femmes autochtones et paysannes d’Amérique Latine, dont la survie et les moyens de subsistance sont menacés par des projets de développement et d’extraction minière, souvent imposés sans leur consentement. Les participants tenteront de trouver des solutions basées sur les droits de l’homme et la protection de l’environnement.
Les réunions représentent une occasion de partager des préoccupations et de construire des ponts entre deux manières différentes de comprendre le développement. Elles ont également pour but de solliciter la solidarité européenne à l’égard de la lutte des peuples autochtones pour leur droit à la terre et à la protection de leur environnement.
Ces activités sont organisées conjointement par le Centre de documentation, de recherche et d’information des peuples autochtones (doCip), basé à Genève et le Latin American Mining Monitoring (LAMMP).
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