La crise frappe aussi la cité du Vatican qui, à l’instar de nombreux gouvernements européens, cherche à faire des économies pour réduire son déficit estimé à 15 millions d’euros selon le le dernier bilan publié en juillet dernier.
La chasse aux économies est donc d’actualité au sein du plus petit état du monde dans le but de ramener les finances à l’équilibre. Parmi les dernières mesures adoptées figure la restriction de la frappe des médailles commémoratives jusque-là remises aux personnes reçues en audience par le pape et les divers dicastères. Une économie certes minimes, mais qui s’ajoute aux économies d’énergie, à la limitation des photocopies, etc.
Parmi les autres pistes suivies, le Vatican veut optimiser les ressources humaines et les différents services. Mgr Alberto Perlasca, responsable de ce dossier au Vatican, incite les responsables à veiller à une gestion la plus rigoureuse possible en tous domaines. « Sans pour autant imaginer un plan de licenciements qui viserait les 2 832 employés du Vatican, il s’agit de tout faire pour équilibrer un budget dont les dépenses, atteignaient 263,7 millions d’euros en 2011pour des recettes limitées à 248,8 millions », écrit le correspondant du quotidien La Croix à Rome.
Selon lui, la commission cardinalice chargée de superviser le Gouvernorat de l’État de la Cité du Vatican, qui devrait se réunir prochainement, insistera sur cette indispensable sobriété, sachant que les deux postes les plus lourds sont les dépenses de personnel et celles liées à la communication, notamment Radio Vatican, qui émet en 44 langues, la Télévision du Vatican et le récent développement des services sur Internet et les réseaux sociaux.
Depuis plusieurs mois, des pointeuses ont aussi fait leur apparition dans les dicastères. D’ailleurs, Mgr Peter Brian Wells, assesseur de la Secrétairerie d’État, a été récemment placé à la tête d’une commission chargée d’harmoniser et de professionnaliser les recrutements.
D’après La Croix