Avec les frappes aériennes menées dans le territoire de Gaza, c’est une région tout entière qui menace de sombrer dans la guerre. 30.000 réservistes de l’armée israélienne ont d’ailleurs été rappelés, signe de l’imminence des conflits.
Lors d’une frappe chirurgicale du 14 novembre, Ahmad Jaabari, le chef militaire du Hamas a été tué. Les Israéliens auraient, de ce fait, « ouvert les portes de l’enfer »…
L’opération « Pilier de défense » a pour objectif de « mettre fin aux souffrances de la population du Sud d’Israël », selon le communiqué de l’ambassade d’Israël auprès du Saint-Siège, publié le 15 novembre. Dans ce même texte, l’ambassade d’Israël réaffirme que le peuple palestinien « n’est pas l’ennemi d’Israël » et veille à « faire le moins de victimes civiles possible ».
Certains observateurs estiment que des préoccupations électoralistes ne sont pas absentes du choix de lancer une telle opération militaire maintenant. Les élections législatives sont, en effet, prévues dans deux mois et demi. Et la problématique sécuritaire constitue le fer de lance du parti de Benyamin Netanyahou.
Les États-Unis ont fermement condamné les attaques brutales du Hamas et réaffirmé leur soutien aux Israéliens, par l’intermédiaire de l’ambassadrice Susan Rice. À l’inverse, le nouveau gouvernement égyptien a condamné l’opération israélienne. Et le Premier ministre égyptien a même tenu à se rendre lui-même dans la bande de Gaza, pour soutenir le Hamas. Difficile d’être plus clair…
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A. T.