Benoît XVI a, une nouvelle fois, appelé les dirigeants israéliens et palestiniens à prendre des "décisions courageuses" en vue d’une trêve entre l’Etat hébreu et la Bande de Gaza.
Comme chaque année, la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien se déroulera le 29 novembre, en commémoration au plan de partage de 1947.
"La haine et la violence ne sont pas la solution aux problèmes", a affirmé le pape une semaine après le déclenchement de l’opération militaire israélienne "Pilier de défense", qui vise à suspendre les tirs de roquettes en provenance de Gaza. Benoît XVI a appelé à mettre fin à un conflit qui comporte des répercussions négatives pour toute la région du Moyen-Orient, éprouvée par de trop nombreux affrontements. Dans ce contexte, Benoît XVI soutient "les initiatives et les efforts de tous ceux qui cherchent à obtenir une trêve et à promouvoir la négociation" entre Israël et le Hamas au pouvoir à Gaza.
Une Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien sera célébrée, comme chaque année, par l’Organisation des Nations Unies en son siège à New-York, le 29 novembre. Cette date a été retenue en raison de sa signification particulière pour le peuple palestinien. Ce jour-là en effet, l’Assemblée générale a adopté, en 1947, la résolution 181 (II), connue par la suite sous le nom de résolution sur le plan de partage, qui prévoyait la création en Palestine d’un "État juif" et d’un "État arabe", Jérusalem étant placée sous un régime international spécial comme corpus separatum..
Par ailleurs, l’ACAT-France dénonce les conditions des prisonniers politiques palestiniens détenus en Israël, et particulièrement des enfants. Ceux-ci sont arrêtés, détenus et jugés dans des conditions qui violent la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, ratifiée par Israël, affirme l’organisation chrétienne de défense des droits humains. Depuis le début de la seconde Intifada (en 2000), ce sont près de 7.500 enfants palestiniens, âgés de 12 à 17 ans, qui ont été arrêtés et emprisonnés. L'ACAT-France dénonce la condamnation de ces enfants mis en accusation, essentiellement pour jets de pierres ou cocktails Molotov, sur le fondement de la loi militaire israélienne qui régit la Cisjordanie.
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