Abus sexuel: l’archevêque de Melbourne contre les délais de prescription


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Abus sexuel: l’archevêque de Melbourne contre les délais de prescription
Par Pierre Granier
Journaliste de CathoBel
Publié le - Modifié le
1 min

L’archevêque de Melbourne (Australie) a estimé que les personnes soupçonnées d’abus sexuels sur mineurs ne devraient pas être autorisées à invoquer un délai de prescription pour échapper à leurs responsabilités.

Archevêque de Melbourne et Président de la Conférence des évêques australiens, Mgr Denis Hart a estimé qu'il fallait abolir les délais prévus par la procédure civile pour la demande en réparation des victimes d'abus sexuel. "Le mal causé par un abus sexuel est si grave et si terrible que le seul moyen pour les victimes de retrouver un sentiment de paix est de voir leur demande prise en compte, à travers la comparution de leur agresseur", a-t-il expliqué dans le journal "Sydney Morning Herald". Mgr Hart a également appelé les prêtres à déclarer systématiquement les cas présumés de maltraitance et ce, même dans le cas où la victime ne souhaite pas porter plainte.
Ces deux recommandations feront partie des réponses que l'Église va apporter à la commission royale d’enquête sur les abus sexuels commis sur les enfants. Ouverte le 12 novembre dernier, cette commission qui auditionne également d'autres institutions sur cette question, avait été décidée après la révélation d'une série de scandales impliquant des prêtres catholiques.

P.G. (avec La Croix)

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