Paolo Gabriele a été en effet incarcéré ce 25 octobre, n’ayant pas fait appel de sa condamnation à 18 mois de prison.
Cette sentence "met un point final à ce triste évènement, qui a eu des conséquences très douloureuses", peut-on lire dans le communiqué de la Secrétairerie d’Etat. L'enquête a mis en lumière que "Mr. Gabriele a mis en acte son projet criminel sans instigation ou incitation de la part de quiconque", mais en se fondant sur des "convictions personnelles" que l’on ne peut "d’aucune façon partager". En ce sens, elle redit fermement que "les conjectures variées sur l’existence de complots ou l’implication d’autres personnes sont sans fondement".
Le communiqué précise que "l'éventualité qu’il soit gracié" par Benoît XVI est possible. Mais cette grâce suppose cependant "la contrition du coupable et sa demande de pardon sincère au pape et à ceux qui ont été injustement blessés", souligne-t-il.
ZENIT/SB