Le Directeur de la Salle de presse du Saint-Siège a présenté à la presse la sentence finale concernant Paolo Gabriele, deux semaines après le verdict le condamnant à un an et demi de prison. Le P. jésuite a encore précisé que le promoteur de justice disposait de trois semaines pour faire appel de la condamnation. Par ailleurs, le procès de l'informaticien, Claudio Sciarpelleti, complice présumé, s'ouvrira le 5 novembre 2012.
Le Saint-Siège a donc publié le texte du jugement prononcé le 6 octobre 2012 à l'encontre de l'ex majordome du pape, Paolo Gabriele condamné à un an et demi de réclusion à l'issue du procès pour avoir dérobé des documents confidentiels dans les appartements pontificaux.
Lors d'un briefing, le P. Lombardi a apporté quelques précisions sur la situation de Paolo Gabriele. Il a ainsi répété qu'une grâce du pape était possible. En attendant, le condamné est assigné à résidence. Si par contre, le procureur de justice de la cour d’appel du Vatican, Giovanni Giacobbe, décidait de ne pas faire appel, alors l’incarcération de l’ex-majordome deviendrait effective. Il serait incarcéré au Vatican et non en Italie, car Rome n’a fait aucune demande allant dans ce sens. Mais comme l'a encore précisé le jésuite, Paolo Gabriele pourrait aussi être gracié par Benoît XVI, cependant il est actuellement impossible de savoir quand, ou de quelle manière un tel acte deviendrait effectif.
Rappelons que la magistrature vaticane mène toujours l'enquête concernant les conditions de détention de Paolo Gabriele. De plus, le jugement révèle des zones d'ombres dans le procès du majordome. En effet, les circonstances dans lesquelles avaient été retrouvés une pépite d'or et un chèque ne sont pas clarifiées. Les témoignages d'agents de police sont parfois contradictoires.
L'affaire Sciarpelletti, le deuxième acte de Vatileaks
Faisant le point avec les journalistes, le directeur de la salle de presse a aussi annoncé la comparution le 5 novembre prochain devant le tribunal du Vatican de l’informaticien du Vatican, Claudio Sciarpelletti. Le procès de Claudio Sciarpeletti, complice présumé de l’ex-majordome du Pape était une étape attendue dans le déroulement de la justice. Son procès, dissocié de celui de Gabriele devrait être encore plus court que celui du majordome.
BL avec Vat. News