L’Eglise arménienne apostolique de Jérusalem nommera, fin novembre, le successeur du Patriarche Torkom II Manoogian, décédé le 12 octobre 2012. Le 97e Patriarche sera élu 40 jours après la mort de son prédécesseur, a informé le Patriarcat le 12 octobre. Les funérailles de Torkom II seront célébrées le 22 octobre, au cimetière arménien du Mont Sion à Jérusalem.
Il y a aujourd’hui 7 millions de croyants arméniens apostoliques dans le monde. Les deux tiers d’entre eux vivent dans la Diaspora. Le chef de l’Eglise arménienne apostolique est le « Patriarche suprême et Catholicos de tous les Arméniens », dont la résidence officielle est à Etchmiadzin, située à une vingtaine de kilomètres d’Erevan, la capitale de l’Arménie. L’Eglise arménienne apostolique dispose de son propre rite liturgique. La langue liturgique est l’ancien arménien. L’Eglise suit le calendrier grégorien, à l’exception du Patriarcat de Jérusalem qui, pour des raisons historiques, suit celui de julien.
L’Eglise arménienne apostolique a une longue présence en Terre Sainte. Déjà en 301 après sa conversion, le roi arménien Tiridate IV avait déclaré le christianisme comme la religion officielle de son royaume. La rupture avec l’Eglise catholique romaine remonte à 555, quand l’Eglise arménienne avait condamné les décisions du Concile de Calcédoine (451).
16’000 croyants arméniens vivaient à Jérusalem au moment de la création de l’Etat, en 1948. Aujourd’hui, ils sont entre 1’000 et 2’000. Ils vivent dans le quartier arménien de la vieille ville, dont le centre est le siège du Patriarcat.
Le collège électoral est l’assemblée plénière de la fraternité arménienne de Saint-Jacques. Le candidat choisi a besoin, pour la validité de son élection, de l’approbation d’Israël ainsi que du roi de Jordanie.
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