L’ambassade d’Israël auprès du Saint-Siège a fermement condamné l’inscription de slogans antichrétiens sur le portail du couvent franciscain du Mont Sion, à Jérusalem.
Découvert le 2 octobre, un graffiti antichrétien, écrit en hébreu sur le portail du couvent, insultait la mère du Christ et portait la mention du "prix à payer" (price tag). C’est ainsi que certains colons juifs extrémistes appellent une campagne menée depuis plusieurs années qui a pour objectif de se venger des décisions gouvernementales contraires à leurs intérêts. Leurs cibles sont le plus souvent des Palestiniens ou des membres de communautés minoritaires en Israël. En septembre, le monastère trappiste de Latroun avait subi le même genre d’attaque, lorsque des inconnus avaient tagué les murs et incendié la porte.
Selon le communiqué de l’ambassade, publié le 3 octobre, "Israël est une démocratie qui garantit à tous la liberté de religion et de culte. Cet acte ne représente pas l’Etat d’Israël et ses valeurs".
Les évêques locaux se sont dits profondément consternés par ce nouvel acte de vandalisme. Ils ont réclamé des mesures des autorités israéliennes, notamment en ce qui concerne l’éducation des Israéliens. Selon les prélats, le mépris et l’intolérance envers les non-juifs sont enseignés dans certaines écoles du pays.
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