Le Frère Alois, prieur de la Communauté œcuménique de Taizé, en France, a estimé, le 16 octobre 2012, au synode des évêques, que la division des chrétiens était « un obstacle à la transmission de la foi ».
A la suite de l’intervention du cardinal Kurt Koch, président du Conseil Pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens s’exprimant sur le lien entre Nouvelle Evangélisation et Unité, le frère Alois, prieur de la communauté œcuménique de Taizé, invité spécial du Synode s’est exprimé l’après-midi du mardi 16 octobre sur la division des chrétiens comme un obstacle à la transmission de la foi.
« L’espérance et la foi peuvent naitre quand il y a une expérience de communion a-t-il déclaré. A Taizé – a souligné le frère Alois – ce que nous recherchons ardemment pour des milliers de jeunes catholiques, protestants et orthodoxes de divers pays qui séjournent chez nous, c’est de les aider à faire une expérience de communion. Le pèlerinage de confiance sur la terre que nous animons sur les divers continents n’a pas d’autre objectif ». « Pour les jeunes, à un moment donné, il devient irrésistible d’anticiper l’unité. Quand nous confessons le Christ ensemble, l’Evangile rayonne d’une nouvelle manière aux yeux de ceux qui ont peine à croire. » Le prieur s’est dit soucieux de ne « pas retenir les jeunes » au sein de la communauté mais de « les mettre en lien avec l’Eglise ».
Invité spécial du synode, le Frère Alois reviendra à Rome à la fin 2012 à l’occasion de la rencontre européenne des jeunes, dans la capitale italienne, du 28 décembre 2012 au 2 janvier 2013. Cette rencontre, préparée par la communauté de Taizé en collaboration avec le diocèse de Rome, rassemblera des dizaines de milliers de jeunes pour une nouvelle étape du « pèlerinage de confiance sur la terre ». L’action a été initiée en 1978 par le frère Roger Schutz, fondateur de cette communauté œcuménique. Dans la soirée du 29 décembre, les jeunes participeront à un temps de prière présidé par Benoît XVI dans la basilique Saint-Pierre.
BL/apic/vat.news