Vatileaks : Un procès inédit et public


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Vatileaks : Un procès inédit et public
Par La rédaction
Publié le - Modifié le
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Le Vatican se prépare à accueillir un procès inédit Au Vatican, le promoteur de Justice de la Cour d’appel a rencontré le 27 septembre les journalistes accrédités près le Saint-Siège à deux jours de l’ouverture d’un procès très attendu dans l’affaire des fuites de documents confidentiels de l’appartement pontifical. Un point de presse «technique» : Giovanni Giacobbe a exposé les principes fondamentaux du droit judiciaire en vigueur dans l’Etat de la Cité du Vatican et, vidéo à l’appui, il a présenté les procédures et le lieu où se tiendra le procès.

Le promoteur a expliqué, entre autres, que les juges qui interviendront dans ce procès n’ont pas de rapports directs avec l’Église catholique ; cette dernière a ses propres structures et tribunaux qui jugent en fonction du droit canonique et qui ont leurs propres règles. Il a par ailleurs souligné que les juges du Vatican jouissaient d’une indépendance totale : le Pape ne peut pas influencer directement le tribunal. Mais en temps que chef d’Etat, il peut gracier à tout moment les prévenus et il aurait pu demander que l’affaire soit classée ce qui n’a pas été le cas.

Le procès sera public, un première au Vatican. Le procureur a précisé que la confession de Paolo Gabriele n’était pas suffisante parce qu’il pourrait, par exemple, couvrir d’autres personnes et que la peine maximale encourue par l’ex-majordome du Pape est de quatre ans. D’autres témoins, en plus de ceux qui ont déjà été auditionnés peuvent être appelés à la barre. Il n’est pas exclu que les magistrats puissent recevoir les conclusions de la Commission cardinalice nommée par Benoît XVI, mais cela n’est pas encore prévu.

La première audience du procès aura lieu le samedi 29 septembre. Pour la première fois au Vatican, le procès sera public. Huit journalistes seront autorisés à y assister. L’ancien majordome du Pape, Paolo Gabriele comparait pour vol aggravé. Un autre homme sera sur le banc des accusés pour complicité : Claudio Sciarpelletti, informaticien à la Secrétairerie d’Etat. Mais son rôle est jugé secondaire.

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