Le 21 septembre est la journée mondiale de la paix. Valeur intrinsèque à l’humanité, la paix synthétise ce à quoi tous les peuples aspirent. Sans le respect des droits essentiels, pas de paix durable. Le respect de ces droits passe par celui des ressources naturelles, indispensables à la vie. C’est dans cet esprit que les responsables du Belgian Council of Religious Leaders (BCRL) et les jeunes de divers horizons se donnent rendez-vous jeudi 20 septembre, au Parlement fédéral de Belgique. Les jeunes donneront leur vision de l’eau, tandis que les responsables du BCRL répondront à la question : pourquoi ma communauté se sent-elle impliquée dans la problématique de l’eau? Enfin, le 21 septembre c’est également la journée choisie par le Conseil Œcuménique des Eglises pour inviter les Eglises du monde entier à observer une Journée internationale de prière pour la paix.
L’eau employée comme arme de guerre … l’eau gaspillée…l’eau inaccessible pour des milliers de femmes et d’enfants … voilà qui est inacceptable car il s’agit d’une ressource essentielle à la vie. Cette thématique servira de fil rouge à la journée du jeudi 20 septembre, au Parlement fédéral de Belgique. De 11h à 12h30, les jeunes d’horizons divers donneront leur vision de l’eau. Ils viennent des quatre coins de Belgique, parlent français, néerlandais et anglais.
En face d’eux, les responsables religieux répondront à la question : pourquoi ma communauté se sent-elle impliquée dans la problématique de l’eau. Des perspectives concrètes seront présentées par les différentes parties prenantes, notamment le projet d’une croisière au Danube qui rassemblerait autour du thème de l’eau des jeunes de différentes cultures et régions.
Le bourgmestre de Kasterlee, très proche des jeunes à travers un Conseil de jeunes et un Conseil d’enfants y prendra la parole ainsi que Jean-Luc Onckelinx représentant des Nations Unies-Brussels. Chaque communauté religieuse s’exprimera par la voix de l’un de ses représentants. Ainsi le BCRL donnera la parole aux chrétiens, musulmans, boudhistes, hindous, juifs, jains, baha’i… qui évoqueront chacun selon sa tradition religieuse la charge symbolique de l’eau. Notons que le chanoine Herman Cosijns, Secrétaire général de la Conférence épiscopale de Belgique s’exprimera au nom la communauté chrétienne.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une initiative de sensibilisation à la problématique de l’eau lancée il y a 6 mois aux jeunes de 5 à 18 ans, à travers le réseau des professeurs de religion. L’objectif était de conscientiser à la valeur de l’eau, à sa forte charge symbolique dans sa tradition religieuse, à la mise en parallèle avec d’autres pratiques et d’encourager les jeunes à s’exprimer sous différents modes d’expressions.
La cérémonie du jeudi 20 septembre s’inscrit dans la continuité interculturelle à dimension interreligieuse de rencontres, de dialogue et de coopération. Après le lancement du BCRL, Conseil des responsables religieux en 2009 en présence de SAR la Princesse Mathilde et du lancement du BWFN, femmes croyantes en 2011 en présence de Madame Milquet, ce sont les jeunes qui montent cette fois à la tribune.
Journée internationale de prière pour la paix
Le Conseil œcuménique des Églises (COE) appelle les Églises et paroisses du monde entier à observer la Journée internationale de prière pour la paix le 21 septembre. Cette journée coïncide avec la Journée internationale de la paix, mise en place sous l’égide des Nations Unies. Les participants et participantes sont notamment invités à prier et agir ensemble pour une paix juste dans les communautés, les pays et le monde. Provenant des quatre coins du monde, les prières seront partagées en ligne, notamment sur Facebook et Twitter, ou par courriel. Les prières en faveur d’une paix juste mettent en exergue les aspects sociaux, économiques, écologiques mais aussi politiques et militaires de la paix. L’observation de la journée de prière pour la paix a débuté en 2004 dans le cadre de la Décennie œcuménique «vaincre la violence» (2001-2010), suite à un accord entre les responsables du COE et de l’ONU.
B.L.