Recevant en audience quelque 120 médecins du sport du monde entier, Benoît XVI a regretté les « abus et l’usage inapproprié des moyens à disposition de la médecine moderne » dans le domaine du sport.
A l’occasion du 22e congrès de la Fédération internationale de médecine du sport (FIMS), organisé pour la première fois à Rome, le pape a reçu une centaine de médecins à Castel Gandolfo. Si Benoît XVI a souligné à cette occasion que le sport est en mesure « d’unir les personnes et les peuples », et que les sportifs sont « des personnes exceptionnelles car dotées de grands talents, outre leurs capacités athlétiques, puisqu’ils sont appelés à une perfection morale avant même le résultat physique », il a aussi rappelé que « Parfois, le succès, le renom, les médailles et la recherche de l’argent deviennent le but principal, voire unique » des sportifs de compétition. Cette attitude visant à « gagner à tout prix, a remplacé le véritable esprit du sport ». Elle a mené à des « abus et à un usage inapproprié des moyens à disposition de la médecine moderne », a déploré le pape.
Dans une allusion évidente au problème du dopage – la question de « l’usage illégal de substances » est le thème des débats du congrès de la FIMS -, Benoît XVI a dénoncé cette « tentation » contre laquelle il convient de résister.
En novembre 2011, devant quelque 340 moniteurs de ski italiens, le pape avait déjà mis en garde contre le recours aux « moyens illicites » visant à « développer à tout prix » le corps.
P.G. (avec Apic et news.va)