Benoit XVI a passé trois jours au pays du Cèdre. Trois journées marquées par des appels répétés à la paix dans le pays et dans la région. Il a notamment invité la jeunesse à être artisan de paix. Il a exhorté les différentes confessions religieuses à œuvrer non dans le conflit, mais dans l’entente et la complémentarité des différences.
A l’aéroport international Rafic Hariri de Beyrouth, au moment de prendre congé, une foule nombreuse, parmi laquelle beaucoup de jeunes brandissant des drapeaux aux couleurs du Vatican, a acclamé longuement le Saint-Père, que le président de la République libanaise, les dignitaires politiques et religieux ont ensuite salué.
Dans son discours, Benoit XVI a remercié le peuple libanais pour son accueil chaleureux qui, a-t-il dit, « m’a donné l’envie de revenir ». Le pape a redit toute l’importance de l’harmonie qui doit régner entre les religions de cette région qui a vu naître le Christ. Il a ainsi insisté sur la nécessité de trouver une solution au conflit syrien, mais aussi rappelé le martyr du peuple arménien. Il a rappelé que « l’unité des chrétiens s’impose pour raffermir la crédibilité de l’annonce de l’Evangile ».
Au moment où l’avion papal a décollé, une immense clameur s’est répandue, signe de la ferveur vécue pendant ces trois jours et de la fierté des Libanais d’avoir accueilli, sur leur terre, le successeur de Pierre.
JJD