Une fusillade a eu lieu dimanche matin dans un temple sikh, à Oak Creek (Wisconsin) faisant sept morts dont le tireur présumé.
Alors que des dizaines de personnes de confession sikh étaient réunies dimanche matin dans leur temple d’Oak Creek (banlieue de Milwaukee, au nord de Chicago) pour leur office religieux, un individu est arrivé et a ouvert le feu, tuant six d’entre elles avant d’être tué à son tour par un jeune policier. Cet acte, qualifié de « terrorisme intérieur » par les autorités, a également fait trois blessés dont le policier qui a réussi à abattre le meurtrier présumé.
Ce nouveau drame intervient moins de deux semaines après celui du cinéma d’Aurora (Colorado) qui avait fait 12 morts et 58 blessés, et ravive la question de la liberté laissée aux américains de détenir des armes chez eux, un droit gravé dans la constitution.
Aucune explication n’a pu être apportée pour l’instant à ce qui s’est passé à Oak Creek, mais pour le comité de direction de ce temple, il pourrait s’agir de haine raciale doublée d’une méprise. Les sikhs, qui portent barbe et turban, sont en effet souvent confondus avec des musulmans. Ils ont d’ailleurs été pris à partie de nombreuses fois après les attentats du 11 septembre 2001.
Le sikhisme, religion moniste fondée dans le nord de l’Inde, concerne plus d’un demi-million de personnes aux États-Unis.
P.G.