Gabriel Ringlet a suivi de près l'enlèvement de Julie et Mélissa. Proche des victimes, il salue le "courage et la cohérence" des clarisses. Il reconnaît en celles-ci le sens de l'accueil qui les a conduit à oser "un geste citoyen que la société ne posait pas", ajoutant "À travers leur geste, que je crois prophétique, c'est chacun qui devient meilleur, qui s'élève et qui s'élargit".
Dans un longue interview accordée à La Libre Belgique du 30 août, l'ancien vice-recteur de l'UCL revient sur la libération conditionnelle de Michelle Martin et son arrivée mouvementée chez les religieuses de Malonne. Dans la foule des manifestants, Gabriel Ringlet souligne la présence de gens blessés par la vie, qui voient dans ces rassemblements populaires un lieu où faire entendre leur propre ressenti, par delà le motif premier de la manifestation.
Par ailleurs, l'abbé Ringlet estime l'accueil des religieuses de Malonne désintéressé dans la mesure où celles-ci n'en tirent aucun avantage personnel, mais se retrouvent, à l'inverse, placées au centre d'une "tornade" médiatique et du courroux populaire. Face à un tel déploiement, il réaffirme son credo : "il faut tenter de briser le cercle infernal de la haine et essayer, si possible, de ne pas rester absorbés à vie par le mal qui nous a envahis".
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