L’Eglise catholique fête ses vingt ans en Mongolie. A cette occasion, Mgr Wenceslao Padilla, le préfet apostolique en Mongolie, a adressé une lettre pastorale aux 800 fidèles du pays.
Semer l’Evangile, s’engager en faveur du bien commun, lutter contre la pauvreté, contribuer au développement humain, culturel, moral et spirituel : tels sont les critères sur lesquels l’Eglise en Mongolie base son avenir, 20 ans après sa naissance dans le pays. « Nous sommes appelés à renforcer notre contribution aux œuvres sociales, de développement, éducatives et spirituelles, dont la population a besoin. En tant que disciples de Jésus Christ, nous ne pouvons pas vivre sans prendre en considération la situation concrète de la société« , affirme Mgr Padilla.
Il y a 20 ans …
A la chute du régime communiste, en 1991, la Mongolie ne comptait aucune communauté catholique. En 1992, avec la nouvelle Constitution qui reconnaît la liberté religieuse, la première Mission « sui iuris » a été instituée. Des relations diplomatiques ont été instaurées entre le Saint-Siège et la Mongolie, et les trois premiers missionnaires arrivèrent en terre mongole.
En 2006, les catholiques étaient déjà au nombre de 600, dont 350 d’origine mongole. Aujourd’hui, 81 missionnaires de 22 nationalités différentes œuvrent dans tout le pays. Côté vocation, la première date de 2008. Actuellement, deux jeunes mongols étudient dans l’un des plus importants séminaires de Corée du Sud, auprès de l’Université catholique de Daejeon, en vue du sacerdoce.
A.L (avec Agence Fides et Apic)