A quelques jours de l’ouverture du G20 (18-19 juin au Mexique), le réseau Caritas-CIDSE appelle les dirigeants du G20 à « garantir une alimentation suffisante à toutes les populations ».
Le réseau d’organisations catholiques Caritas-Coopération Internationale pour le Développement et la Solidarité (CIDSE), va profiter du prochain sommet du G20 (qui rassemble 19 pays et l’Union européenne, représentant 85 % de l’économie mondiale et 2/3 de la population mondiale) pour demander aux dirigeants de ces pays de « s’attaquer aux racines du mal » et de « tenir les promesses faites à Séoul en 2010 ».
« Aujourd’hui, dans le monde, 925 millions de personnes ne mangent pas à leur faim », dénonce l’ONG qui ajoute encore que « 300 enfants meurent de malnutrition chaque heure » et qu’ « un enfant sur quatre souffre de retard de croissance, un chiffre qui s’élève à un sur trois dans les pays en développement ».
Pour Caritas-CIDSE, « l’augmentation de la production alimentaire », sera inefficace car « nous produisons plus qu’assez de denrées alimentaires à l’échelle mondiale pour nourrir tout le monde ». Il faut donc « résoudre les problèmes de l’accès et de la distribution ».
Concrètement, Caritas-CIDSE met l’accent sur trois domaines d’action :
– créer des réserves alimentaires, car les pays pauvres « ont besoin de disposer de réserves de secours et de stocks tampons » pour protéger les habitants les plus vulnérables et stabiliser les prix du marché.
– limiter la spéculation sur les marchés des produits: le réseau appelle les autorités publiques à améliorer la supervision des marchés et en accroître la transparence. Ceci pour stopper la spéculation débridée qui fait grimper les prix des denrées alimentaires, au détriment des pauvres.
– introduire des mécanismes de protection sociale.
Zénit