Le 98e ’Katholikentag’ allemand s’est clôturé dimanche 20 mai par une messe en plein air dans la cour d’honneur du château de Mannheim qui a accueilli quelque 20.000 fidèles dont le président de la République fédérale d’Allemagne Joachim Gauck.
Durant les cinq jours de la manifestation, plus de 1.200 événements se sont déroulés au cours desquels les questions religieuses, ecclésiales, mais aussi sociales et politiques sont été débattues. Selon les organisateurs, 80.000 personnes ont assisté à au moins une rencontre, soit plus que lors de l’édition précédente.
Le président de la Conférence épiscopale allemande, Mgr Robert Zollitsch a invité les catholiques au courage et à la confiance. Ce ’Katholikentag’ a démontré que l’Eglise est vivante et dynamique. Il a montré aussi que les chrétiens doivent prendre un nouveau départ dont le monde et l’Eglise ont besoin. Celui qui se met en route se détourne d’une "mentalité d’assuré" qui se répand trop dans la société comme dans l’Eglise, a souligné l’archevêque de Fribourg-en-Brisgau.
Engagez-vous !
Aloïs Glück, président du Comité central des catholiques allemands (ZDK), dans un discours souvent interrompu par les applaudissements, a invité à l’engagement dans la société et dans l’Eglise. "Nous avons vécu une Eglise vivante, crédible et pleine de vitalité. La situation de notre Eglise est plus que la somme de ses manques". Ce ’Katholikentag’ a été ouvert à toutes les questions qui freinent le développement de l’Eglise. "L’approfondissement de la foi et les nécessaires réformes ne sont pas deux choses opposées", a-t-il insisté. Aloïs Glück a plaidé pour un débat loyal et une recherche ouverte de solutions. "Uniquement se plaindre et gémir n’est pas un chemin."
Le prochain ’Katholikentag’ aura lieu en 2014 à Ratisbonne.
Apic