La libération par les autorités chinoises des évêques et des prêtres emprisonnés "serait une bonne chose pour l’image internationale de la Chine" a déclaré Mgr Hon Tai Fai, secrétaire de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples.
Le déni du gouvernement chinois face aux disparitions et aux emprisonnements d'évêques et de prêtres inquiète Mgr Hon: "Si ces personnes ont fait quelque chose de mal, qu’on les amène devant la justice et non pas en prison ou en isolement, ces manières ne résolvent aucun problème et portent atteinte à l’image de la Chine." En dépit de l’absence de réponse de la part des autorités pékinoises, même aux diplomates étrangers qui s’inquiètent du sort de ces hommes d'Eglises, Mgr Hon considère qu’il est important de manifester sa préoccupation à leur égard, "afin que personne ne les oublie".
Le prélat d’origine chinoise a annoncé son intention d’envoyer une lettre au président Hu Jintao pour demander la libération de trois évêques chinois - dont deux très âgés et disparus depuis une quinzaine d’années - et de six prêtres.
A noter encore qu'une étude, menée auprès de 629.561 étudiants de 55 universités ou instituts de la capitale chinoise, a montré que 3,9 % des personnes interrogées sont chrétiennes. Mais 17,6 % d’entre elles indiquent être intéressées par le christianisme. Parmi ceux qui n’ont pas trouvé une réponse au sens de la vie, la majeure partie pense la trouver dans le christianisme.
La Croix/Apic/SB