Les JMJ, un formidable souffle d’espérance pour l’Eglise


Partager
Les JMJ, un formidable souffle d’espérance pour l’Eglise
Par La rédaction
Publié le - Modifié le
4 min

Jmj_OlivierFrolich

Le vicaire général de Tournai, Olivier Fröhlich, s’est beaucoup investi dans la préparation des JMJ dont il est coordinateur national belge francophone. Voici son témoignage à la veille de son départ pour l’Espagne. Un témoignage recueilli par Thomas Leclercq, webmaster pour le site du diocèse de Tournai.

A combien d’ « éditions » des JMJ en êtes-vous avec cette rencontre de Madrid ? Où se sont déroulées vos premières, quel âge aviez-vous ? Etiez-vous déjà prêtre? Quel souvenir gardez-vous de ces premières JMJ ?
Je participe avec des jeunes aux JMJ depuis Rome, en l’an 2000. C’est donc ma 5e édition, avec Toronto en 2002, Cologne en 2005, Sydney en 2008 et maintenant Madrid. Mais en fait j’ai aussi participé à la toute première rencontre de jeunes suscitée par Jean-Paul II à Pâques 1984, à l’occasion de l’ouverture de l’année sainte… J’étais dans les jeunes ! Nous y avions participé avec mon poste pionnier.

Que représentent pour vous les JMJ ? Comme les « expliqueriez-vous » à quelqu’un qui n’y est jamais allé ?
Les JMJ, c’est probablement la plus grande rencontre de jeunes au monde, preuve s’il en était besoin que beaucoup de jeunes restent touchés par l’Evangile. C’est un formidable souffle d’espérance pour l’Eglise, et c’est une expérience spirituelle marquante pour les jeunes participants. Les jeunes y font l’expérience d’une Eglise jeune, enthousiaste, priante, solidaire et joyeuse.

Vous souvenez-vous d’une rencontre, d’un lieu, d’un moment qui vous a marqué aux cours des JMJ auxquelles vous avez participé ?
Je me souviens de cette première rencontre de jeunes en 1984, avec le chemin de Croix au Colisée prêché par Frère Roger et Mère Térésa de Calcutta : un moment très émouvant, très fort, avec deux personnalités marquantes de l’Eglise.

Vous avez été impliqué plus jeune dans le scoutisme, vous avez en charge dans le diocèse le SPJ et vous êtes coordinateur des jeunes francophones pour ces JMJ madrilènes. D’où vous vient cette affinité que vous avez avec la jeunesse ? Y a-t-il une explication à cela ? Est-ce le hasard, le fruit de rencontres ?
C’est en partie le hasard, ou la Providence… Mais c’est aussi la conviction qu’il est très important pour l’Eglise d’être proche des jeunes, au moment où ils vivent des moments parfois difficiles de leur cheminement – à l’adolescence – et où ils font des choix qui orienteront toute leur vie. J’ai beaucoup reçu, humainement et spirituellement, du scoutisme. Il m’a aussi donné de rencontrer des prêtres et des chrétiens confiants et heureux, et cela a certainement orienté mes propres choix de vie.

On dit parfois dans les médias que la jeunesse se désintéresse de la foi. Or un tel rassemblement rassemble des foules considérables de jeunes. Serait-ce donc un faux constat, une idée reçue ?
Les jeunes restent habités par les questions du sens de la vie, de l’orientation à donner à leur existence. Ils sont prêts à s’engager au nom des grandes valeurs de l’humanité, comme la solidarité, l’amour… Et ils continuent à être touchés par la question de Dieu. Est-ce toujours une démarche de foi ? Pas nécessairement. Mais c’est une démarche profondément authentique, qui touche à l’essentiel de la vie.

Selon vous quel message l’église catholique doit-elle adresser à la jeunesse actuelle ? Doit-elle adapter ce message à ce public ?
Elle doit toucher au cœur de la foi. Il ne s’agit pas d’abord de véhiculer des valeurs humaines qui sont partagées par tous ceux qui croient en l’homme, et qui sont éminemment respectables… Mais l’Eglise a aussi quelque chose de bien plus spécifique à faire connaître : il s’agit de faire découvrir Dieu comme celui qui nous aime, qui veut notre bonheur et qui nous sauve. Il faut certainement trouver la manière de l’exprimer pour les jeunes – et aussi pour beaucoup d’adultes – dans le monde contemporain. Mais le cœur est là !

Combiens de jeunes belges francophones vont se rendre à Madrid ? Quelle est leur moyenne d’âge ?
Un bon millier de jeunes francophones se rendront à Madrid, pour moitié avec les diocèses, pour moitié avec les communautés et mouvements, la plupart ayant entre 17 et 23 ans environ. Nos amis néerlandophones sont plus de 500.

Un tel voyage doit nécessiter une organisation sans faille. Depuis quand préparez-vous ces JMJ ? Avec l’aide de qui? ?
Nous préparons ces JMJ depuis plus d’un an. Une équipe de coordination représentant les pastorales des jeunes des différents diocèses a porté la préparation, la publicité auprès des jeunes (notre mascotte Jimjy est désormais fameuse) et les contacts avec l’organisation espagnole.

Regarder la vidéo

Mgr Warin parle des JMJ et des jeunes
Mardi prochain, en compagnie d'autres évêques belges, Mgr Warin, évêque auxiliaire de Namur, s'envolera pour Madrid et ses Journées Mondiales de la Jeunesse. Des JMJ qu'il a pu vivre, pour la première fois en 2005, lorsqu'elles ont eu lieu à Cologne, en Allemagne. Il garde le souvenir d'une grande émotion: ''c'était fabuleux de les entendre scander Benedetto, Benedetto.'' A quelques jours de son départ, l'évêque confie quelques impressions à lire sur le site du diocèse de Namur

ctb/Diocèse de Tournai/TL/Diocèse de Namur/bl

Catégorie : Belgique

Dans la même catégorie