Dans une lettre au gouverneur de l’Etat de Floride, Rick Scott, six évêques relèvent que "tuer des personnes parce qu’elles ont tué diminue le respect de la vie et cultive une culture de la violence et de la vengeance." Ils demandent la grâce pour Manuel Valle dont l’exécution est prévue le 1er septembre.
"Une exécution ne redonne pas la vie aux victimes d’un crime, elle ne fait que raviver les blessures", écrivent les évêques pour qui la peine de mort doit être commué en peine de prison. Une société moderne peut se protéger sans recourir à la peine capitale.
Manuel Valle, aujourd’hui âgé de 61 ans, a été condamné à mort pour le meurtre d’un policier commis en 1978. Il a déjà passé trente ans dans le couloir de la mort. Il aurait dû être exécuté par injection létale le 2 août, mais l’exécution a été repoussée au 1er septembre à cause d’un doute quant à l’efficacité de la solution létale.
Apic/PG