La théorie du gender entre à l’école française


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La théorie du gender entre à l’école française
Par Angélique Tasiaux
Publié le - Modifié le
2 min

Alors que le ministère français de l’Education nationale a récemment annoncé l’introduction de la théorie du gender (genre, en français) dans les manuels de Sciences de la Vie et de la Terre de toutes les classes de premières, le cardinal André Vingt-Trois a déploré cette théorie qui prône "une sexualité complètement désarticulée".
Sur Radio Notre-Dame, l’archevêque de Paris a regretté que la sexualité ne soit présentée aux jeunes qu’en terme de maladies. Face à ce "tableau noir, sinistre", il a souhaité la mise en place d’une véritable initiation à la vie affective.

Le gender, c’est "une manière d’approcher l’expérience humaine de la sexualité d’une façon tout à fait systématique en prétendant que l’orientation sexuelle est une construction purement culturelle", a expliqué le cardinal Vingt-Trois. Une "option" que l’on peut prendre en fonction de ce que l’on désire : "il n’y a pas de prédisposition physiologique ou psychologique, mais il y a un choix personnel dans une orientation sexuelle".

L’archevêque de Paris a rappelé "combien les représentations symboliques sexuelles jouent un rôle primordial dans la construction de la personnalité". Introduire la théorie du gender, c’est prôner "une sexualité qui se réduit à une relation sexuelle, sans envisager comment cette relation sexuelle est articulée avec la construction d’une personne". "C’est un enseignement de la sexualité qui est centré exclusivement sur les maladies sexuellement transmissibles, pour donner des conseils pour les éviter, et sur l’interruption de grossesse qui est le passe-partout".

Lorsque "les éducateurs ne réussissent pas à mettre en place une véritable initiation à la vie affective, ils en sont réduits à faire des sciences naturelles", a expliqué l’archevêque, qui a rappelé l’importance primordiale "d’aider les jeunes à comprendre que leur sexualité, l’énergie affective qui les habite, n’est pas simplement un phénomène hormonal, mais que c’est quelque chose qui est constitutif de leur personne et qui doit leur permettre de grandir". Et cela, "à condition de l’investir dans une relation humaine". Malheureusement, a déploré le cardinal Vingt-Trois, "on leur explique par toutes sortes de moyens que la meilleure façon de le vivre c’est de n’entrer dans aucune relation humaine. Evidemment, il ne reste plus qu'à déployer des moyens de protection sanitaire".

Selon le cardinal, la "mission" des enseignants est de susciter chez les jeunes la découverte de leur "personnalité infiniment plus riche qu’il n’y paraît" lorsqu'elle est nourrie par les relations humaines.

zenit/at


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