L’évêque catholique serbe Mgr Laszlo Nemet considère l’arrestation du général Ratko Mladic comme une importante contribution à la réconciliation entre les peuples. « Je suis heureux et j’espère vraiment que quelque chose va se passer dans le domaine de la réconciliation », a affirmé le 26 mai au soir l’évêque de Zrenjanin sur les ondes de la station catholique « domradio » à Cologne.
Mais en même temps, l’évêque craint des troubles. Lorsque l’ancien chef des Serbes de Bosnie Radovan Karadzic et l’ancien président Slobodan Milosevic avaient été arrêtés, des manifestations s’étaient déroulées dans les rues durant deux ou trois jours. Selon Mgr Nemet, des gens, en Serbie, avaient un grand intérêt à empêcher l’arrestation de Mladic, du fait qu’il détenait énormément d’informations sur la guerre, son financement et le rôle de Milosevic. Ces révélations pourraient causer beaucoup de dommages à certains Serbes, a-t-il prévenu.
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