C'est en ces termes que s'est exprimé Benoît XVI en parlant des conflits en Libye, alors qu'une coalition de 5 aviations occidentales bombardait des objectifs libyens pour tenter de contraindre les forces de Mouammar Kadhafi à cesser le feu et à mettre fin aux attaques contre des civils.
Lors de la prière de l’Angélus, le pape a aussi lancé un "appel pressant à ceux qui ont des responsabilités politiques et militaires afin qu’ils se préoccupent, avant tout, de la sécurité des citoyens et qu’ils garantissent l’accès aux secours humanitaires".
La situation en Libye devient plus que préoccupante. Les Libyens fuient leur pays et spécialement la ville de Benghazi, bastion des rebelles en proie aux attaques des forces du dirigeant libyen où l'on compte déjà plusieurs dizaines de morts. Aux frontières, les secours s’organisent pour venir en aide aux migrants.
Participant à l’opération baptisée "Aube de l’odyssée", l'aviation française a mené les premières attaques aériennes dans l’après-midi du 19 mars. Puis, ce fut le cas des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne. La réaction du colonel Kadhafi fut immédiate. Il a qualifié cette opération d’ "agression coloniale", la comparant à une croisade. Le leader libyen a menacé alors d’attaquer des objectifs civils et militaires en Méditerranée.
Apic/SB