Nivelles: 50 ans de la paroisse Sainte-Thérèse


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Nivelles: 50 ans de la paroisse Sainte-Thérèse
Par La rédaction
Publié le - Modifié le
6 min

2010 étant terminé, le comité du 50naire a clôturé ses activités. Tout au long de l'année, ce petit groupe de paroissiens a essayé, dans la mesure de ses moyens, de faire vivre le thème de l'anniversaire de notre paroisse. Nous avons recueilli ici les impressions de ses membres: Claude Piret, président du comité; Jean-Jacques Charlier, George Crunelle et Roger Dewitte. Le comité était complété par la présence de Michael Devillers, qui assurait le relais avec l'EAP ainsi que par le curé Jean-Pierre Mbelu.

Comment s'est organisé le travail?

Claude Piret - Il a fallu consacrer plusieurs réunions à déterminer ce que nous allions faire. Il faut se rendre compte qu'on est parti d'une idée et qu'à partir de celle-ci, on a dû tout imaginer. Un bon exemple est illustré par le logo du cinquantenaire. Il ne faut pas croire qu'il est sorti comme ça. Tous ses éléments ont une signification symbolique pensée par le comité.

George Crunelle - Vu qu’on n’est parti de rien, il a fallu beaucoup créer ou rechercher des documents. On se répartissait le travail entre nous, sachant que pour chacune des activités, il y avait un «leader» qui supervisait tout. C'est surtout pour l'exposition qu'il a fallu se démener. Je me souviens d'une paroissienne qui m'avait prêté des documents pour l'exposition. Elle ne voulait pas s'en séparer longtemps. Après les avoir reproduits, je me suis dépêché de les rendre. Cela prouve aussi que certains de nos paroissiens sont très attachés à la paroisse même si on ne les voit pas (plus) à la messe.

Jean-Jacques Charlier - On a eu l'occasion de se rendre compte de l'extrême richesse de la paroisse en matière de talents. Et c'est cela que nous avons cherché à mettre en valeur. En leur permettant de s'exprimer, c'est un peu la paroisse qui s'exprime dans toutes ses composantes: musiciens, sculpteurs, orateurs, historiens, mais aussi, et ça a été très utile aussi, des animateurs, des pros en informatique,... sans oublier toutes les personnes qui ont accepté simplement de nous aider: en cuisine, pour récolter de la documentation pour l'exposition,... On savait tout cela pour tout ce qui touche à la liturgie ou aux différents groupes paroissiaux. Maintenant, on sait que cela peut s'exprimer dans d'autres domaines aussi. Et je suis certain que notre paroisse recèle encore de nombreux autres talents.

Outre l'aspect festif, à quoi avez-vous veillé dans le choix de vos activités?

Claude Piret - Pour toutes les activités, on a veillé à les rendre accessibles au plus grand nombre. Nous avons appliqué ce principe au niveau financier, ne pas appliquer un prix trop élevé qui serait un frein à la participation, mais également au niveau des horaires et du lieu de l'organisation. Par exemple, lors des repas qui se sont déroulés à la salle de l'école, on a organisé un service de «navette» pour aller chercher les paroissien(ne)s qui ne pouvaient pas s'y rendre à pied.

George Crunelle - Rassembler un maximum de personnes qui, dans d'autres circonstances, ne se seraient peut-être pas revues. Personnellement, même en étant présent tous les dimanches avec la chorale, j'ai rencontré des personnes que je ne connaissais pas encore très bien. Humainement, ça a été très riche.

Michael Devillers - Il fallait aussi fêter cet anniversaire «en dehors des murs» de la paroisse. On ne pouvait pas rester seulement entre nous. C'est ainsi que nous avons eu le plaisir d'accueillir des représentants de la paroisse du Saint-Sépulcre lors de la messe et du repas du 6 juin. C'est quand-même notre paroisse «mère» et leur présence fut réellement un plus important pour nous. C'était également l'idée derrière le concert: donner un rayonnement à ce qui se passe dans la paroisse.

Qu'est-ce qui a moins bien marché?

George Crunelle - Globalement, tout a bien fonctionné. Mais si je devais avoir un seul regret, ce serait de n'avoir pas su attirer des jeunes à ces festivités. Les jeunes sont l'avenir de la paroisse. Mais c'est un autre débat qui dépasse le cadre de celui du cinquantenaire.

Jean-Jacques Charlier - J'adhère totalement à ce constat. Il faut, pour employer un terme du monde travail, recruter de nouvelles forces vives. C'est indispensable pour maintenir actif ce mouvement de fond centré autour de la rencontre, du partage et de la création.

Michael Devillers - La faible affluence au concert. On avait réussi à rassembler des artistes de grand renom et de grand talent. Ils nous ont livré un spectacle exceptionnel dans un cadre original (l'église). Mais, pour moi, il y avait trop peu de monde. Cela aurait permis de donner à la paroisse un «rayonnement» extérieur. Ce sera pour la prochaine fois...

Qu'est-ce que vous retiendrez particulièrement?

George Crunelle - Un très bon climat lors des réunions du comité. On a fait davantage connaissance entre nous et ça a vraiment rejailli sur l'organisation des activités.

Jean-Jacques Charlier - A notre niveau, on a créé du bonheur. Quel plaisir de voir les gens se retrouver, leur joie de savourer ensemble un repas, partager ensemble un témoignage, une évocation, se remémorer le passé à travers les photos de l'exposition, de sortir d'un certain isolement aussi. Je sais que, par exemple, toutes les publications liées à cette commémoration ont été transmises par une paroissienne à sa fille qui vit à l'étranger. Ainsi, cette dernière, qui garde un attachement profond à la paroisse, a pu avoir des nouvelles «fraiches» de celle-ci.

Michael Devillers - Le monde lors de la messe solennelle. Quand on travaille depuis 6 mois à un évènement de cette ampleur, cela fait vraiment plaisir de voir tout ce monde en harmonie durant cette messe. Pourtant, on a eu notre petit moment de stress pour cette messe. La nomination de Mgr Vancottem comme évêque à Namur, les élections fédérales anticipées,...

Roger Dewitte - La ténacité avec laquelle le groupe s'est investi dans ce travail. A aucun moment, on ne s'est découragé. On a adapté nos plans mais toujours pour être sûr d'être convivial et attrayant dans ce que nous proposions aux paroissiens. Sûrement que notre sainte patronne, la petite Sainte-Thérèse, nous a soutenu dans ce défi!

Claude Piret - Avec le recul, je n'ai pas eu l'impression de «travailler», tout au plus, on a organisé. Les gens étaient contents de se rencontrer autour d'un thème festif et qui leur tenait à cœur, on a juste rendu le cadre accueillant!

Et pour l'avenir du comité?

Claude Piret - On réfléchit à garder ce comité «actif». Il pourrait, vu qu'il a l'habitude maintenant, se charger d'organiser une ou deux fois par an, un repas, un goûter ou une autre activité en fonction de ce qui intéressera les paroissiens.

La conclusion de l'abbé Jean-Pierre Mbelu

Le travail abattu par le comité du Cinquantenaire a été de grande qualité. Le dynamisme des membres, l’esprit de convivialité et de fraternité régnant au sein du comité tout au long de l’année du Cinquantenaire m’ont profondément marqué. J’ai beaucoup admiré la présence discrète mais efficace que Claude appelle «sa conscience». Le comité du Cinquantenaire a fait montre d’un grand esprit de collaboration avec les autres équipes de notre paroisse.

En tant que pasteur, je dis toute ma joie d’avoir autour de moi des collaborateurs dignes, fraternels et efficaces. Que le Seigneur qui nous a guidés par son Esprit fasse fructifier notre collaboration pour le plus grand bien de son église.

Mc/tg/MD

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