La Paroisse Notre-Dame de Stockel (à Bruxelles) a vécu, comme chaque année, sa traditionnelle retraite de Carême organisée par son dynamique «prêtre référent» missionnaire, l'abbé Édouard Marot, entouré d'une équipe de paroissiens. Ils avaient invité l'abbé Pierre Descouvemont, prêtre et théologien du diocèse de Cambrai, qui a nourri de ses enseignements spirituellement riches et rafraîchissants.
"Quelle grâce de vivre, au cœur du Carême et dans notre univers quotidien, un parcours spirituel à travers lequel nous pouvons réorienter notre vie (conversion) en vue de cette question fondamentale qui nous sera posée par Dieu, alors que nous arriverons au terme de notre pèlerinage terrestre : « Et toi, m’aimes-tu ? » !" Ainsi témoignait un paroissien de ND de Stockel à propos de la semaine de retraite qu'il y a vécu. Chaque journée commençait à 9h par une messe. L'après-midi, entre 14 et 18h30, un temps d'adoration et de confessions était proposé et à 18h30, une seconde eucharistie réunissait les nombreux "travailleurs". Par ces différentes démarches, la prière (première dimension du Carême) était ainsi vécue. Mais ce n'était pas tout puisqu'après une simple soupe, afin de rester dans une sobriété proche du jeûne, caractérisant également le Carême, l'abbé Pierre Descouvemont donnait un enseignement . Soit sept causeries savoureuses, écouté chaque soir par une centaine de participants. qui peuvent être réécoutées sur le site internet de la paroisse.
Prière, jeûne et aumône
Chaque jour, les retraitants étaient invités à déposer leur participation aux frais dont les bénéfices iront intégralement aux œuvres de saint Vincent de Paul venant en aide aux plus nécessiteux du quartier. Ce geste de partage rappelait la troisième dimension du Carême. Enfin, le samedi après-midi, un pèlerinage pluvieux jusqu’à l’église de Joli-Bois (Overijse) fut vécu dans la joie, avec la participation des enfants des catéchèses.
Cette semaine de « Parcours spirituel » se termina dimanche 10 mars dernier, après la messe de 11h30, avec une auberge espagnole conviviale et chaleureuse à laquelle étaient conviées également des personnes issues des «périphéries», si chères au pape François.