En 2016, accroissement des dons pour l’AED


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En 2016, accroissement des dons pour l’AED
Par Angélique Tasiaux
Publié le - Modifié le
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En 2016, le montant des dons collectés par la fondation pontificale L’Aide à l’Eglise en détresse (AED) a battu tous les records. Il s’élève à 129.271.207€, soit cinq millions de plus que l’année précédente. En 2016, 5.303 projets ont été financés dans 148 pays. Les coûts d’administration équivalent à 6,4% du budget. Ces chiffres et statistiques ont été contrôlés et attestés par la société internationale d’audit KPMG.

Dans le monde entier des chapelles, églises, cathédrales et séminaires ont été cofinancés. Sur plus d'un millier de projets de construction, un tiers de ceux-ci a été réalisé en Afrique. Grâce à un million et demi d'offrandes de messe, un prêtre sur neuf dans le monde a été aidé, en particulier en Afrique et en Asie. Une messe a ainsi été célébrée toutes les 22 secondes dans le monde, aux intentions des bienfaiteurs.

Par ailleurs, plus de 10.000 séminaristes ont été soutenus en 2016. Cela représente environ un séminariste sur onze (un sur dix en 2015). La plupart d’entre eux se préparent au sacerdoce en Afrique (4.667), en Amérique latine (2.900) et en Europe de l’Est (1.577), tandis que plus de 11.000 religieuses ont reçu une aide à la subsistance et/ou à la formation, ce qui représente une soeur sur 62 dans le monde. De nombreux moyens de locomotion ont également été acquis en Afrique et en Asie, soit 375 voitures, 149 motos, 239 vélos et 2 bateaux.

Au Moyen-Orient, le berceau du christianisme, les soutiens d’urgence et l’aide à la subsistance pèsent lourd dans les livres comptables. Ces appuis assurent la présence des chrétiens dans la région. L’Irak et la Syrie sont les pays du monde ayant bénéficié des plus grands apports en 2016. L’AED a mis en place un programme avec une enveloppe de plusieurs millions d’euros afin de permettre aux chrétiens du Proche-Orient de retourner dans les régions libérées de l’emprise de Daesh.

Comme pour les années précédentes, la majeure partie de l’aide globale a bénéficié à l’aide à la construction. Elle équivalait à 30% du montant total, suivie par l’aide d’urgence pour le Moyen-Orient et à la subsistance pour les religieuses ainsi que par le soutien à la formation, notamment celle d’environ 30.000 catéchistes et assistants pastoraux. En particulier en Europe centrale et de l’Est, l’aide à la formation professionnelle et continue a dépassé celle attribuée aux projets de construction. Dans cette partie du monde, l’accent a été mis sur les pays balkaniques où des formes radicales de l’islam sont évidentes. A l’échelle mondiale, la construction ou reconstruction de plus de 1.200 chapelles, églises, cathédrales et séminaires ont été cofinancés, majoritairement dans des régions dévastées par des cataclysmes. Un tiers des projets de construction a été réalisé en Afrique.

cp

 


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