Paris a connu un vendredi noir. Des terroristes ont lâchement attaqué plusieurs endroits de la capitale française et en Ile-de-France, faisant plusieurs dizaines de morts et de nombreux blessés.
Qui est derrière les attaques terroristes perpétrées vendredi soir à Paris? Difficile à dire, même si l'Etat Islamique (Daech) a revendiqué vers 1h45 le carnage qui a fait plus de 100 morts; un bilan hélas provisoire.
Les terroristes ont visé des quartiers touristiques où, un vendredi soir, la foule est nombreuse. Ils ont aussi frappé au Stade de France où se déroulait un match amical entre les équipes nationales française et allemande, ainsi qu'au Bataclan, une salle de spectacle bien connue à Paris. C'est là que le bilan humain semble être le plus lourd.
La France a décrété l'état d'urgence et la fermeture de ses frontières. Le gouvernement belge a pris une première série de dispositions en matière de sécurité après les attentats qui ont eu lieu à Paris, a indiqué le Premier ministre Charles Michel. Le centre de crise s'est réuni alors que le comité ministériel restreint a "démarré les évaluations" en se tenant informé auprès des collègues français, a commenté le chef du gouvernement belge.
Le but des terroristes est évidemment de créer la terreur et l'effroi. Céder à la peur, c'est leur donner une victoire. Certes, on peut comprendre que la peur s'installe, mais il faut tout faire pour la surmonter.
Quelle que soit la motivation, rien ne peut justifier ce mépris pour la vie humaine. Et ceux qui pensent agir au nom de Dieu se trompent: ils ne sont pas des combattants, mais des assassins qui s'en prennent à ce qu'il y a de plus sacré: la vie! Porter atteinte à une seule vie met l'humanité en danger.
Ce soir, nos cœurs pleurent. Nos prières vont aux victimes et à leurs proches. Et, comme croyant, nous pensons aux paroles de Jésus: "Ce que vous faites au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites".
Jean-Jacques Durré
